ORACLE AUGURE AU DÉSESPOIR
Mardi 14 juin 2011. Informations du matin : Une agence de notation abaisse la note de la Grèce de B à CCC, 3 points avant la note D qui est la plus mauvaise note ! Pour info, il y a quatre notre A B C D du mieux vers le pire et chaque note a trois niveaux d'aggravation par exemple CCC CC C du mieux vers le pire.
Autre information : La hausse considérable des matières premières comme le pétrole, le blé, le caoutchouc, le cuivre, etc…
Que de bonnes nouvelles, n’est-ce pas ?... Car toutes les matières premières sont touchées et par voie de conséquence tout ce qui en dépend en aval.
A cela il faut ajouter une énorme demande en Inde et Chine. Rareté et forte demande est une association plus qu'explosive pour les prix!
N'oublions surtout pas le problème causal endémique : une surpopulation, bientôt 7 milliards.
En effet, 250 000 ans pour atteindre 1 milliard de personnes, 127 ans pour arriver aux 2 milliards, 33 pour atteindre 3 milliards, 14 ans pour arriver aux 4 milliards dans les années 70, 13 ans pour atteindre les 5 et 12 ans pour arriver à 6 milliards d’habitants.
Le chiffre de 7 milliards de population est prévu pour cette année 2011.
Cette croissance démesurée devrait tout de même commencer à diminuer, car le nombre d’enfants par femme ne cesse de décroître.
Les 8 milliards seront toutefois atteints en 2025 et les 9 milliards en 2050.
Les experts estiment que la population mondiale devrait se stabiliser autour de ce chiffre de 9 milliards de personnes.
C'est très bien en terme de clientèle potentielle. Mais en réalité, c'est une véritable catastrophe! Plus de demande donc plus d'extraction de matières premières qui ne sont pas infinies, plus de production agricole mais moins de terres à cultiver, plus d'élevage qui entraîne plus de production agricole pour nourrir les bêtes mais aussi plus de consommation d'énergie… Mais plus d'habitants signifie aussi plus de créateurs d'entreprises, de producteurs, de patrons et d'employés potentiels, ce qui veut dire in fine plus de monde pour se partager un gâteau de plus en plus petit. De fait, moins de bénéfice donc plus de difficultés financières donc plus de risque de mise au chômage et/ou plus de risque de fermeture… Cherchez l'erreur!
JANUS désire vous faire partager l'article ci-après avant de conclure.
A savoir que cet article a été écrit avant la crise mondiale de septembre 2008. Sachant ce qui s'est passé depuis, vous pouvez en démultiplier les conséquences!
- Riz, blé, soja et maïs : pourquoi la hausse ?
15/04/2008
Les mécanismes financiers ne sont pas étrangers à ce phénomène qui risque de conduire à une des plus grandes crises du nouveau millénaire.
Depuis quelques jours, la forte progression des prix du riz sur les marchés internationaux fait craindre la famine dans plusieurs pays. L'avertissement de la Banque mondiale n'est que le dernier en date. Déjà le 24 mars dernier, le patron de Nestlé, Peter Brabeck, avait déjà pointé du doigt les biocarburants, responsables selon lui de la flambée des prix des matières premières agricoles: «si l'on veut couvrir 20% du besoin croissant en produits pétroliers avec des biocarburants, comme cela est prévu, il n'y aura plus rien à manger» indiquait-il dans un entretien à l'hebdomadaire NZZ am Sonntag.
La genèse du phénomène est pourtant à trouver bien en amont de la flambée des prix du pétrole. Depuis 2000, sur les huit récoltes de blé effectuées au niveau mondial, sept d'entre elles se sont révélées déficitaires. La consommation dépasse la production. Le train de vie de certains pays émergents n'y est pas étranger. L'émergence d'une classe moyenne en Inde et en Chine a dopé la consommation de viande au niveau mondial, faisant croître de facto les besoins en céréales. Cette raréfaction de l'offre s'est trouvée en partie amplifiée par la montée des prix du pétrole à partir de 2003. Les biocarburants, qui restaient jusqu'alors assez coûteux à produire, sont brusquement devenus bon marché. Le cours du colza, du maïs et du blé n'y ont pas résisté, affichant des hausses spectaculaires sur les trois dernières années sur le marché à terme de Chicago. Depuis 2006, les cours du blé ont ainsi triplé à Chicago. Idem pour le maïs. Dernière denrée touchée: le riz. Car ces hausses ont des répercussions en cascade. La hausse du prix du pain, provoquée par la flambée des cours du blé, a provoqué des troubles en Egypte, l'un des pays exportateurs de riz. Du coup, le pays a décidé d'arrêter ses exportations. L'annonce a ainsi provoqué une flambée des cours, la tonne de riz thaï ayant bondi de 580 dollars à 760 dollars en une seule séance à Chicago. Depuis, c'est l'inquiétude en Asie. Car, de son côté, l'Office national interprofessionnel des grandes cultures a averti: le maintien de la production mondiale de riz par habitant est «un défi quasi insurmontable d'ici à 2010».
Le rôle des spéculateurs
L'activité d'une poignée de fonds spéculatifs (hedge funds), essorés par le marché des crédits, joue elle aussi un rôle non négligeable. D'après le FMI, «ces facteurs financiers semblent expliquer une grande part de la hausse des prix du pétrole brut depuis le début 2008, de même que la hausse des prix d'autres matières premières». Le Fonds met également en exergue la dépréciation du dollar et la chute des taux d'intérêts, qui ont «renforcé l'attractivité des matières premières comme actif alternatif», devenues les nouvelles valeurs refuge. Le soja, le colza ou encore le maïs n'ont quasiment plus rien à envier aux actions et aux obligations, ce qui fait la joie des producteurs, mais le malheur des consommateurs.
Par ailleurs, à l'image de ce qui se passe pour les cours du pétrole, les prix sont également fonction du fragile équilibre entre offre et demande. Lorsqu'il y a pénurie, en raison d'un problème au niveau des exportateurs, les prix sont automatiquement revus à la hausse. Le 27 mars dernier, le riz a bondit de 31% en une seule journée après l'annonce, par quatre pays producteurs (Inde, l'Egypte, Vietnam et Cambodge), de la suspension de leurs exportations, alors que les Philippines réclamaient 500 000 tonnes. Le FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), estime que le riz est l'aliment de base pour plus de la moitié de la population mondiale. “Une augmentation de la production en 2008 pourrait réduire la tension, mais la volatilité des prix devrait se poursuivre à court terme du fait des quantités très limitées des disponibilités puisées sur les stocks. De ce fait, le marché réagira très fortement à toute bonne ou mauvaise nouvelle relative aux récoltes ou aux politiques”, estimé Concepción Calpé, économiste à la FAO. L'organisation prévoit que la production mondiale de cette céréale ne progresse que de 1,8% en 2008. Après l'or jaune et l'or noir, le riz deviendra t'il le nouvel or blanc ?
SOURCE
JANUS:
Rédigé 5 mois avant la crise mondiale de 2008 : étonnant, non?
Il n'est pas du tout évident que le ciel bleu économique revienne de si tôt sur la planète.
D’ (autant plus que la croissance chinoise est surfaite de par leur monnaie qui n'est pas à sa vraie valeur.
http://www.liberation.fr/economie/0101598408-un-yuan-devalue-au-service-des-exportations
L'économie mondiale est donc menacée par une épée de Damoclès qui est le retour de boomerang qui attend la chine dans la ou les deux décennies futures.
La révolution dans le monde arabe, l'occupation de place publique par des jeunes sans emploi en Espagne, le triple non aux référendums en Italie, les soulèvements et grèves en Grèce, etc, sont des signes annonciateurs du réveil de la société civile contre les politiques à la solde des banques et contre leur incompétence et leur incohérence face aux diverses injustices économiques et sociales, à générer de l'emploi, à la surexploitation des ressources naturelles vitales, à la "destruction" de la planète.
Quel rapport avec Cogolin? Allez-vous me dire. Le premier lien est que nous sommes tous concernés de même que cons cernés par une économie qui nous échappe et dont on ne maîtrise plus les conséquences.
Autrement dit, le pouvoir d'achat ne va pas augmenter de si tôt, d'autant plus que l'Europe s'ingénie a niveler par le bas plutôt que par le haut… Cherchez l'erreur!
L'augmentation du coût de la vie est le même pour les communes, d'où une gestion beaucoup plus pointue quant aux choix à faire si on ne veut pas augmenter les impôts d’une façon pénalisante.
Le deuxième lien découle du premier. Le son de cloche optimiste que veut faire passer l'état à travers son discours médiatique semble être une désinformation lorsqu'on consulte d'autres sources que les médias nationaux.
Si tant est qu'il y ait du monde cet été comme le laisse entendre les médias, JANUS a le pressentiment que les touristes ne seront pas pour autant dépensiers : que les plages publiques seront certaienement plus bondées que les plages privées; qu'il y aura certaienement plus de glacières sur la plage que de monde en terrasse de restaurant… En fait le pressentiment qu’ils seront plus visiteurs, plus promeneurs, que consommateurs!
Je l'ai déjà dit dans d’autres messages, le tourisme va changer à court et moyen terme.
Il va falloir cibler un autre type de clientèle, diversifier et innover les prestations, mutualiser les équipements et les stocks, etc.
Jugez la gouvernance actuelle quant à sa capacité à faire face à aujourd'hui et aux bouleversements de demain.
Y a-t-il eu des tables rondes avec tous les corps de metiers et associations pour donner une vision du Cogolin de demain, pour expliquer le contexte qui nous attend, pour expliquer l'image de Cogolin, le "label" Cogolin, que l'équipe en place souhaite donner à notre ville ?
De mauvaise langues diraient: encore faut-il qu'il ait une vision de Cogolin à proposer aux cogolinois, aux touristes!
Au-delà de la gestion du quotidien, une gouvernance se doit d'insuffler un objectif, une voie!Vous avez renouvelé trois fois votre confiance à un gérant de Cogolin qui a travaillé sur un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) mais qui n'utilise pas les informations données dans ce document sur les pistes à suivre pour développer Cogolin et Cogolin dans l'intercommunalité. Nous avons pris au moins dix ans de retard à ce propos…
Donc, l'avenir économique morose n'est pas une fatalité. C'est un contexte, c'est la vie que l'on ne maîtrise pas. Par contre, soit on subi la tempête, soit on essaie de changer de cap pour tenter de sortir au plus vite de ce mauvais temps…
Un maire se doit, entre autre, de soutenir et de s'appuyer sur son tissu économique et son tissu associatif pour ensemble, en partenaires, innover et créer des conditions tenant compte du contexte pour justement provoquer et non plus attendre!!!
J'espère qu'en 2014 vous ne renouvèlerez plus votre confiance à un gérant à la vision archaïque de la fonction de maire. Mais que vous lui préfèrerez un maire en phase avec son époque, qui osera anticiper et donner un sens, un objectif, un dynamisme, à son action pour redorer l'image de Cogolin et ainsi donner une attractivité à notre ville dans le Golfe, dans le Var, dans le Sud'Est et au-delà!
JANUS
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