Le maire de Hyères lance un appel contre la montée des eaux (5)
Un autre coup de ZEUS qui s’énerve lors de ce premier week-en de novembre 2011…
COGOLIN FORUM continue son rôle de mémoire des désordres climatiques touchant notre région.
Relisez les messages qui parlent du changement du climat sur ce site ou d’autres. Vous pourrez ainsi vous faire votre propre opinion sur la véracité ou non de ce que nous prédisent les augures scientifiques.
Pour aller dans le sens de leurs prédictions, avez-vous constater la douceur de cet automne et celle de ce début de novembre confirmée par six jours de mauvais temps avec un vent violent et une pluie permanente ayant des épisodes orageux et torrentiels.
COGOLIN FORUM ne veut pas ajouter à la souffrance des sinistrés, juste être une mémoire pour prouver que les scientifiques ont peut-être raison quant à leurs prévisions sur l’augmentation des risques et que les politiques sont aussi responsables mais pas coupables de ce qui arrive.
Bien sûr, il est évident que l’on ne peut pas contrôler les éléments en furie mais on peut tenter de prévenir ou de limiter leurs conséquences. C’est une des missions premières du politique, qu’il soit national et/ou local. JANUS vous le certifie à nouveau, ce n’est pas occasionnel. Il va falloir s’habituer à avoir régulièrement de tels épisodes venteux et/ou pluvieux.
Nous avons tous une épée de Damoclès climatique au-dessus de notre tête et nous nous devons d’en tenir compte dans notre propre choix de vie mais il est nul besoin que les dirigeants politiques communaux coupent le crin qui tient l’épée par des permis de construire « inconscients » et autres légèretés décisionnaires...
Topographie des bassins versants et hydrologiques, lois d’hydrodynamique font que depuis des décennies pour ne pas dire des siècles, ça déborde toujours aux mêmes endroits.
Dynamique des fluides : si l’eau ne peut aller de l’avant, elle chasse latéralement et/ou elle s’infiltre et/ou elle monte et/ou elle refoule en amont… Tout est toujours réuni lors des forts épisodes dépressionnaires. Un fort vent d’Est qui rend la mer déchaînée et une forte pluie qui imbibe les sols et remplie les rivières et fleuves. Le résultat final étant le « combat » entre l’eau du fleuve Giscle (pour ne parler que du Golfe) qui tente de sortir plein Est et les grandes vagues de mer qui entrent plein Ouest ! La masse de l’eau de mer animée par un vent impétueux à forcément le dessus sur une Giscle, même gorgée d’eau. Mêmes causes, mêmes effets cités précédemment = débord aux mêmes endroits de par la topographie. Comble de la promotion immobilière, on construit dans ces endroits connus comme à risque… Cherchez l’erreur !
En effet, si jadis, ce n’était pas grave car les lieux de débords n’étaient que marécages, champs et vignobles, dorénavant, les espaces déserts sont peuplés d’habitations, commerces et entreprises.
Croyez-vous que le débord à Port-Cogolin soit un pur hasard ? Que la mer monte dangereusement à Port-Grimaud et aux Marines de Cogolin ? Que ça déborde aux mêmes endroits sur les rives du Bourrian, de la Giscle, de La Môle ?... Quels que soient les travaux pouvant être effectué sur un cours d’eau, il y a obligatoirement une limite infranchissable. Au lieu d’en tenir compte, on en fait fi !...
Ce même résultat désastreux se produit malheureusement sur tous les bassins versants et hydrologiques du département du Var et d’ailleurs. La logique foncière et immobilière étant identique en tous lieux… CQFD !
-Croyez-vous que ceux qui attribuent les permis de construire ne connaissent pas ces zones à risque ? Et pourtant ! Responsables mais intouchables pour coller à l’actualité cinématographique.
-Pourquoi, les assureurs qui sont aux courants de ces zones risquées refusent d’assurer l’habitation à moins d’y mettre le prix pour un contrat spécifique. Eux, ils les connaissent les risques : ils n’en prennent pas. Ils préfèrent prendre les cotisations que payer des dégâts qui pourtant sont leur fonction première… Cherchez l’erreur !
-Par contre, qui doit se faire évacuer, qui doit sécher, nettoyer, jeter linge et objets, repeindre, réparer, qui doit débourser pour ces dégâts malheureusement réguliers… l’habitant(e) à qui les instances ont signé l’autorisation de construire, sous-entendu, à ses risque et péril :
JANUS estime qu’il va falloir avoir une autre politique de l’habitat si on ne veut pas qu’un jour ou l’autre ne se produise un drame qui sera bien plus qu’immobilier, un drame humain.
À mon avis, les instances régionales vont devoir penser à une autre territorialisation des populations pour l’avenir et à accorder une augmentation du nombre d’étages de construction pour pallier la réduction indispensable de l’étalement des villes et villages.
JANUS
photos inondations novembre 2011
image : lepoint.fr
image : varmatin.fr
image : afp.com
image : varmatin.fr
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