La cohésion sociale
PLAN DE COHÉSION SOCIALE
La force d’un territoire est dans sa ressource humaine. Un territoire n’est puissant que par les hommes et les femmes qui le composent, par l’envie qu’ils ont de vivre et de construire ensemble, par le rayonnement de leur confiance dans l’avenir et par la cohésion sociale qui les unit. La prospérité économique est indissociable de la prospérité sociale.
En France, en effet, le nombre d'allocataires du RSA augmente, le nombre de personnes vivant avec des revenus en dessous du seuil de pauvreté augmente, le nombre des chômeurs augmente et en particulier, celle des jeunes ne trouvant pas d'emploi, la liste d’attente pour l’accès au logement social augmente, etc. La cohésion sociale est en danger.
Cette situation n’est pas acceptable dans une société démocratique et avancée. La crainte d’une décomposition sociale et d’une régression économique est très forte chez les concitoyens français.
Devancé en 2001 et 2002 par le sentiment d’insécurité, le chômage et les inégalités sociales sont désormais, en 2012, largement en tête des préoccupations des Français, toutes catégories sociales confondues.
La France doit faire face à un chômage structurel et à l’exclusion qui l’accompagne, aux jeunes sans espoir et aux enfants défavorisés, aux logements insalubres, aux quartiers sans avenir, à une perte de sens de l’action collective et de la République, à l’intolérance.
Cette nouvelle réalité semble inéluctable, elle désespère ceux qui y sont enfermés, elle décourage les autres. Elle n’est pas uniquement le fruit des difficultés actuelles de la conjoncture économique ; la situation a d’ailleurs continué à se dégrader pendant les périodes de croissance soutenue.
Une erreur est toujours commise : C’est celle d’avoir oublié que l’emploi est le fruit de la rencontre d’une offre et d’une demande et que l’une et l’autre doivent s’organiser et se prévoir ; Cogolin n’a que très peu investi dans ce domaine, alors que cet investissement est l’un des plus rentables de tous ;
Il n’y aura pas de croissance durable sans cohésion sociale.
Le retour à l’activité est une priorité absolue. C’est le meilleur rempart contre l’implosion sociale et la clé de la dignité individuelle.
Le plan de cohésion sociale se présente donc d’abord comme un dispositif systématique de sortie d’une logique d’assistance en recouvrant une autonomie financière :
Les personnes doivent pouvoir, sous des formes adaptées, retrouver le chemin de l’activité, aussi modeste soit-elle.
Les jeunes, avenir du territoire, doivent être les premiers bénéficiaires.
Aucun d’entre eux ne doit être laissé pour compte. C’est possible : les métiers de demain sont connus et nous pourrons donner aux jeunes les moyens de les connaître et de les exercer.
Trop cloisonnée, notre société doit évoluer pour ne pas se scléroser.
Le but de ce plan est d’agir simultanément sur tous les leviers qui contribueront à briser cet engrenage et à établir le cercle vertueux de la réussite et de la cohésion.
Cogolin ne doit pas être la juxtaposition d’individus égoïstes et rivaux mais la réunion d’hommes et de femmes animés par une même fierté d’appartenir à la même ville.
L’avenir de notre ville et son dynamisme économique durable dépendent de notre capacité à fédérer tous ses talents autour de projets cohérents, interactifs, synergique et interrelationnels.
Retenez bien ces quatre qualificatifs qui ont manqués dans les actions des gouvernances précédentes et qui sont pour moi les piliers de mon plan de développement socio-économique:
« MIEUX VIVRE ENSEMBLE A COGOLIN DEMAIN ».
Ce petit message a pour but de vous faire prendre conscience que le projet « mieux vivre ensemble à Cogolin demain » n’est pas un patchwork de propositions disparates mais un ensemble de mesures, d’actions et de réalisations cohérentes, interactives et synergiques orientées vers un dynamisme économique, plus de proximité, plus de cohésion sociale.
Faisons ensemble ce que l’on ne peut faire tout seul pour que Cogolin devienne le centre de la future intercommunalité. La fée et sa baguette magique n’existe que dans les contes. Néanmoins, nous pouvons dynamiser Cogolin et la future entité Golfe de Saint-Tropez si nous comprenons l’intérêt que nous avons tous à aller dans la même direction, vers un même objectif. Les idées sont présentes, les projets aussi mais il est fini le temps où tout tombe du ciel. Il faut dorénavant aller chercher la réussite. Pour moi, l’expression « un pour tous et tous pour un » n’est pas qu’une célèbre citation. Elle est une formule de bon sens qui résume le fondement qui structure mon plan de développement socio-économique de Cogolin. C’est le réel principe d’une société libérale mais solidaire ! Ces deux grandes facettes de la société ne doivent plus s’affronter, s’opposer. Elles doivent interagir et se dynamiser l’une et l’autre car l’une ne peut exister sans l’autre ! Cependant, pour ces deux facettes, il y a le fond et il y a la forme. JANUS va sur ce second point tenter de bousculer les habitudes et l’attentisme. Nous vivons au XXIe siècle avec une organisation anachronique. Il faut absolument refondre le système de fonctionnement. Cette refonte est grande mais tout à fait réalisable au fil du temps et des lignes budgétaires à prioriser dans un plan quinquennal voire décennal. Cela devient nécessaire pour ne pas dire obligatoire. Cogolin a grandi et grandira encore. Il n’y a que la gouvernance actuelle qui n’a pas grandi ! La cohésion sociale, le mieux vivre à Cogolin sont à ce prix : Le réseau et l’intercommunalité !
Si vous connaissez des commerçants, des artisans, des entrepreneurs, faites leurs connaître COGOLINFORUM car le domaine du développement économique de Cogolin et du Golfe va s’étoffer de nombreux messages.
Qu’ils viennent lire pour savoir s’ils ont intérêt à conserver encore une fois le gérant actuel de Cogolin qui les a plombés ou à soutenir un programme qui va les dynamiser et les faire participer à la construction d’une nouvelle dynamique économique interactive.
JANUS
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