La saga des trottoirs:
« Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine...
mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue. » (Albert Einstein)
Je remercie la gouvernance actuelle de Cogolin qui non seulement apporte de l’eau pour faire tourner le moulin COGOLINFORUM mais confirme aussi par sa démarche incohérente que ce que j'avais annoncé par avance arrive bel et bien.
Ci-après des extraits de mes deux derniers messages : mise au point de JANUS, dans le forum "quelle ville pour demain".
« Relisez ce qui est dit dans le PADD : positionner, favoriser… Cela demande de faire preuve d'une démarche volontaire de développement, d'action de soutien, de promotion, etc.
Je m'excuse, mais je ne constate rien à ce niveau de la part de la gouvernance que vous avez souhaité remettre en place trois fois! Demandez aux commerçants du centre-ville ce qui va leur arriver avec les travaux d'embellissement de l'avenue Clemenceau : la cata! JANUS vous en reparlera dans un prochain message. »
« Je pense que beaucoup de ceux qui me lisent découvriront que tout est inscrit et conseillé mais qu'il n'y a aucune communication sur les intentions de la gouvernance sur le devenir de Cogolin.
Vive la démocratie de proximité de la gouvernance que vous avez réélue: mettre la population devant le fait accompli! »
« - Créer des zones d’activités en périphérie pendant qu’on laisse péricliter le centre-ville commerçant :
est-ce réellement s’occuper du développement économique de la commune ?
- Faire une belle avenue, semi piétonne, sans y associer un grand parking public à proximité, pendant que se prépare non loin la création d’une zone commerciale décentrée, jouxtant une grande surface qui, elle, est dotée d’un vaste parking… privé celui-là :
est-ce réellement une démarche cohérente de développement économique ? »
« Vous jugerez par vous-même des dégâts de sa conception du développement économique car créer une entreprise n’est pas tout. Encore faut-il qu’elle vive et par les temps qui courent, plutôt survive. Et là, j'estime que le gérant de Cogolin pèche par défaut, CQFD ! »
« De même, le contournement du centre-ville par la RD 558 qui permettra son désengorgement, autorisera alors un nouveau plan de circulation et de stationnement adaptés à la nouvelle fréquentation automobile. Celui-ci accompagnera la mise en valeur du centre ancien afin de promouvoir le tourisme urbain. »
« Alors pourquoi changer de gérant, allez-vous me dire.
Tout simplement parce qu'il y a le fond et la forme. Il faut voir, comprendre, au-delà des lignes directrices. Il faut avoir un projet de ville à moyen et long terme et non pas avoir que des actions sporadiques qui conduisent à des incohérences pénalisantes. »
JANUS :
La communication de la gouvernance en place est mettre devant le fait accompli (demandez aux commerçants).
La logique de la gouvernance en place est l’incohérence pénalisante. »
J’ai écrit « Demandez aux commerçants du centre-ville ce qui va leur arriver avec les travaux d'embellissement de l'avenue Clemenceau : la cata! »On se donne rendez-vous fin 2012 pour faire le bilan de l'influence de ces travaux d'embellissement sur l’économie…
Sincèrement, croyez-vous que l'embellissement de l'avenue Georges Clemenceau soit une démarche volontaire de développement, d'action de soutien, de promotion, et autres pour les commerçants et artisans du centre-ville ? En tout cas, telle qu'elle se déroule jusqu'à présent.
OK il fallait des travaux d’amélioration pour les égouts, l’évacuation des eaux de pluie, l’adduction d’eau.
OK on a des trottoirs plus beaux, plus larges, plus plats. Très bien pour favoriser le tourisme urbain comme il est dit dans le PAD.
Maintenant regardons au-delà de l’esthétique et du pratique pour voir à quoi ça peut servir.
En général, on fait des travaux dans un but, pour une utilité.
Nous avons vu le côté fonctionnel pratique. Rien à dire. La rénovation après une trentaine d’années et une forte augmentation de la population était indispensable. Par contre réfléchissons aux travaux en surface.
Analysons donc la conception géniale du développement économique de Cogolin nécessitant l’embellissement de l’avenue Georges Clemenceau.
Selon JANUS, soit il faut être une commune excessivement riche pour se permettre d’engouffrer des millions d’euros sur trois ans pour pas grand-chose d’utile. Je ne pense pas que la commune de Cogolin le soit. Du moins avant la vente du Yotel, le retour dans le girond cogolinois de dizaines d'appartements à la Coquière, et la future vente de la cave vinicole… CQFD!
Soit les travaux font partie d’un plan de développement économique à moyen et long terme; justifiant ainsi la dépense de l'argent des contribuables pour une opération qui va au-delà de l'esthétique.
Avec mon petit cerveau de citoyen qui n’est pas maire, je me dis que celui qui gère les impôts de la commune doit avoir plus de logique que moi puisqu’il est le préféré de la population des électeurs.
Je me dis que si on réduit la route pour limiter la circulation et la vitesse des véhicules, c’est bien.
Si on réduit le nombre de stationnement sur cette avenue pour élargir les trottoirs, c’est bien. Si on élargit les trottoirs pour favoriser le piéton, c’est bien.
Si le trottoir où il y a plus de magasins, côté droit en entrant, est plus large que celui de l’autre côté, Pourquoi pas. Juste à savoir, pour la prochaine partie des travaux, que le côté des vitrines est toujours à droite mais c'est du côté opposé, puisque c'est dans le sens sortant de la ville cette fois-ci. Nous verrons ce qu'il en sera en temps et heure…
Comme petit citoyen lambda, je me dis que si on réalise de tels travaux coûteux pour rendre cette grande avenue semi-piétonne c’est justement pour attirer le piéton.
Je me dis que le maire en principe pense aux acteurs économique de la ville qu’il gère et donc il pense à priori que plus de piétons devrait faire plus de chalands donc plus de clients pour les commerçants et artisans donc plus de chiffre d’affaire, donc un plus grand bénéfice potentiel.
Je raisonne comme cela car je me dis pourquoi tant d’argent dans de tels travaux si ce n’est que pour améliorer le passage des habitants du quartier. Ils y passent depuis des dizaines d’années sans que cela dérange ou si peu que cela ne nécessite pas de tels travaux.
D’autre part, si les travaux n’étaient que pour ces gens la, aurait chantée un autre Jacques, il faut vous dire que le coût des travaux aurait été moindre.
Donc, je me dis que l’on investit sur l’image de marque de la ville pour le touriste de passage et que l’on investit sur des retombées économiques potentielles.
Toujours avec mon petit cerveau de citoyen lambda, j'imagine qu'un maire doit savoir ce qu’il fait puisqu’il le fait. Alors, s’il a fait ça pour les piétons clientèle c’est que ceux-ci marchent. S’ils marchent, c’est qu’ils ne sont pas en voiture. Donc, je me dis que l’habitant qui habite à l’autre bout de la ville ou mieux au quartier de la Foux va venir à pied faire ses courses à Cogolin. De même le touriste chaland qui vient des autres communes viendra aussi à pied à Cogolin.
Mais non, ce n'est pas possible! La majorité des habitants et touristes se déplace en voiture, du moins principalement, me crie un vestige de raison dans mon cerveau de petit citoyen.
Alors, je pense que si tout le monde vient au centre-ville en voiture, il faut bien qu’ils puissent garer leur véhicule quelque part pour pouvoir marcher sur les beaux trottoirs qui ont coûtés une frange certaine des impôts.
Toujours avec mon petit cerveau de citoyen basique, je réfléchis et me dis que l’on a supprimé des places de parking dans cette avenue, qu’il n’y a pas plus de places de parking public, et, qui plus est, il y a de nombreuses voitures-tampons et sur les parkings existants et dans les différentes rues adjacentes. Je cherche une place pour me garer.
Comme je tourne et je tourne dans ma voiture car je n’ai pas une place réservée devant la mairie, pardon, devant mon job, je me dis, je vais me garer sur le grand parking de la grande surface. Une fois la voiture garée, j’en descends et je pense. Tout compte fait, pourquoi aller avenue Georges Clemenceau ? Il fait un soleil qui "estouffe" et en plus je trouverai ce que je cherche ici, dans ce grand magasin. De plus, super chouette, dans quelques années, il y aura une grande zone commerciale à la place de la cave vinicole. Juste à côté, je n'aurai plus besoin de prendre la voiture pour m'y rendre.
Pourquoi ce message…
Parce qu’on a tout à apprendre de ceux qui ont déjà l’expérience du pouvoir. Alors j’essaie de comprendre la logique implacable d’un gérant de commune qui fait tout pour son tissu économique local…
Mi-avril, on annonce aux commerçants l'existence d'une zone jusqu'à 90cm des murs des maisons et magasins pour les terrasses des bars et présentoirs et étales des commerçants.
Prétextes mis en avant:
On ne veut pas que les terrasses s'étalent trop.
On désire préserver une zone de 1m 90 pour les piétons. Justificatif de cet espace de passage : permettre à une personne handicapée sur chariot roulant de pouvoir croiser une femme poussant la poussette de son bébé.
Une petite voix charitable dans mon cerveau de citoyen lambda me dit que mr le gérant de la commune est bon et juste. Pourtant mon cerveau de citoyen basique me dit que la probabilité pour qu'un handicapé moteur en chariot et une femme poussant une poussette se croisent le même jour et au même moment forcément et qui plus est sur le même trottoir, sont extrêmement faibles! Bien sûr, ça arrive un jour, comme l'Euromillion mais il y a une chance sur…
Mon cerveau de citoyen lambda s'étonne. Mais comment ça va se passer sur le petit trottoir si le handicapé moteur en chariot croise la femme poussant sa poussette, qui plus est, devant l'étale d'un magasin, alors que de ce côté, les 1m 90 pour le passage n'existent même pas puisque le trottoir est plus petit
. La situation de peu probable devient cornélienne ou ubuesque ou mieux abracadabrantesque comme aurait pu dire un autre Jacques!
Si on prend la métaphore du code de la route, que se passe-t-il quand une voiture qui va dans un sens et une voiture qui va dans l’autre sens arivent en même temps à un lieu, un pont étroit par exemple, où on ne peut se croiser ? Le bon sens, une règle de bonne conduite et un minimum d’éducation, font que un ou l’autre des conduct’eurs cède le passage à l’autre. Un sourire, un geste de la main, un coup de klaxon, en guise de remerciements et le tour est joué en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. Elle n’est pas belle la vie ?...
Dans le cas présent, Le ou la handicapé(e) sur son chariot se range pour laisser le passage à la poussette de la dame (car les handicapés ne le sont pas question politesse à la différence de certains sans handicap…). Un sourire, un merci, et voilà, tout le monde est content. Elle n’est pas belle la vie ?...
Bingo ! Mon petit cerveau de citoyen basique vient d’imaginer une solution tip-top !
Puisqu’on va avoir la vidéosurveillance, pourquoi ne pas ajouter une compétence à celle-ci. L'O.P.J. chargé de la surveillance aperçoit l'handicapé moteur en chariot qui s'engage sur le même trottoir que la femme poussant sa poussette et marchant en sens inverse, donc vers lui. J'ai pris l'hypothèse d'homme handicapé mais le problème serait identique si la personne en chariot roulant était une femme. L'O.P.J. alerte par talkie un policier municipal qui se hâte auprès de la femme poussant la poussette. Il bloque la circulation, le temps que la femme traverse la route pour se retrouver sur l'autre trottoir et laisser le champ libre au chariot roulant. Le laps de temps pour que cette action se déroule est négligeable puisque la largeur de la route a été réduite à sa simple fonction roulante. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, de ubuesque, le problème est résolu. La femme d'un côté et l'handicapé sur l'autre. Elle n'est pas belle la vie?...
Ainsi, plus besoin de 1m 90 pour le passage. Les terrasses peuvent s'élargir un peu et les commerçants peuvent mettre un peu plus de présentoirs sur le trottoir pour augmenter leur chance de vendre plus. Il va de soi que plus d'espace pour les commerçants sous-entend plus de taxe d'occupation de l'espace public donc plus de recettes pour la commune. Elle n'est pas belle la vie?...
Le côté peu probable d'un tel croisement ne mobilisant pas outre mesure la fonction répressive du policier municipal. Que le maire réfléchisse à cette compétence nouvelle de la vidéosurveillance car tout le monde aurait à y gagner. Le fait du peu de temps occupé pour cette tâche civique fera que le policier municipal pourra toujours faire entrer L'argent des PV dans les caisses, les dealeurs courront toujours et en plus, le policier municipal sera auréolé d'une fonction sociale tout à fait réconfortante pour son ego attristé de la mauvaise image que la vox populi lui fait endosser. Il n’est pas beau notre policier civique ?...
Mon cerveau de petit citoyen lambda redevient plus cartésien et se demande pourquoi, ailleurs dans Cogolin, certaines terrasses on le droit d'être couvertes et n'ont qu'un petit passage à l'extérieur. Petit passage ou un chariot roulant et une poussette ne se croisent pas de front. Et pourquoi cela n'est-il pas permis dans cette plus large avenue ?...
Le gérant actuel ne serait-il bon et juste qu'envers les femme ayant un bébé et les personnes handicapées? Elle n'est pas moche la vie?...
Mon pois chiche de citoyen lambda se remémore la foule immense qui arpente l'avenue Clemenceau en plein après-midi d’été, lorsqu'il fait plus de 35°c.Il se remémore aussi les soirées d'été où la grande foule de sortie pour s’éclater dans les folles nuits cogolinoises a du mal à se croiser sur l'ancien trottoir plus étroit. Suis-je bête, il fait nuit et les magasins sont fermés et les présentoirs rangés donc plus d’espace…
Il se remémore le dimanche de telle ou telle fête quand la foule entassée sur le bord des trottoirs regarde passer le défilé, le corso, le karting, la bravade, etc. Suis-je bête, le dimanche après-midi les magasins sont fermés et les étales rangés donc plus d'espace piéton.
Il se remémore les journées braderie ou salon-expo où une nuée de gens curieux arpente en long et en travers l'avenue. Quelle difficulté à se croiser… Suis-je bête, la route est fermée et on peut marcher sur elle.
Mon pois chiche doit avoir un début Alzheimer car je ne me remémore pas avoir vu tant de monde en même temps sur les trottoirs Cogolinois ou lors de rares dimanche festif mais les magasins fermés. Donc pourquoi pénaliser ce qui peut rapporter?... Elle n'est pas moche la vie?...
Tout ceci pour dire que s'il y avait un réel plan de développement économique comme JANUS le proposera au tissu artisan-commerçant-entrepreneurial cogolinois; s'il y avait eu une négociation préalable de laquelle un consensus aurait été trouvé entre les deux bords; s’il y avait une équipe dirigeante qui pense comme JANUS et se pose les mêmes questions que JANUS, s'il y avait une gouvernance réalisant moins d'incohérences; l'avenue Georges Clemenceau pourrait devenir un lieu incontournable du chaland et/ou du visiteur.
Je crains fort que les travaux n'apporteront que l'embellie esthétique et pas l'embellie économique. Prenez-en acte car les bilans de l'automne 2011 et 2012 confirmeront ou non mon constat sur les défauts de la conception du développement économique de Cogolin qu'a la gouvernance en place. Vous jugerez alors de qui a raison…
NOTA:
Une incohérence de plus.
Le 14 avril, on creuse des trous au bord du trottoir pour y planter des panneaux de signalisation ou interdiction.
Le 15 avril, on bouche ces mêmes trous. Ils ne sont pas au bon endroit.
Vive les impôts! Qui est le responsable de cette bourde? JANUS ne le sait pas encore mais avouez que ça ne fait pas très sérieux pour une gouvernance qui en est à son troisième mandat. L’excuse de l'erreur du débutant a du mal à passer à présent. Je vous laisse juge de savoir si un quatrième mandat ne serait pas celui de trop à moins que ce ne soit déjà le troisième qui soit celui de trop… CQFD!
JANUS essaie de vous démontrer comment une action communale, si belle soit-elle en apparence, devient pauvre de retombées ou incohérente si elle ne fait pas partie de tout un ensemble planifié, réfléchi, coordonné, interrelationnel et orchestré dans une dynamique de développement.
L'impertinent JANUS
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