JANUS analyse l'avenir
La nécessité de changer
Je ne cesse depuis le lancement de COGOLINFORUM (septembre 2009) de dire que les enjeux politiques de demain seront différents.
Je ne cesse de dire qu'une page sociétale se tourne et qu'une autre s'ouvre.
Je ne cesse de dire que le monde change, que le mode de vie est en train de changer car il ne peut de toute façon pas en être autrement.
Donc, par voie de conséquence, le tourisme va changer. Donc les orientations des politiques communales doivent changer pour anticiper les bouleversements prévisibles à moyen et long terme, au niveau économique, au niveau social.
S'il vous faut des preuves, en voici:
-Le réveil de l'économie asiatique. Sans parler des autres pays, la Chine et l'Inde ont un potentiel de plus de deux milliards et demi d'habitants consommateurs. L’économie chinoise est très offensive et colonise le monde. Il faut maintenant parler le chinois pour avoir plus de chance de trouver un emploi dans les grands établissements de l’hôtellerie de lux. Les chinois achètent les domaines viticoles français car le vin devient un must en chine et leur clientèle potentielle est énorme, etc.
L'occident, y compris les Etats-Unis subit de fait un ralentissement économique auquel s'ajoute le poids d'une dette hyper lourde à assumer. Qui plus est, la Chine a un colossal excédent quand tous les pays occidentaux croulent sous une dette impressionnante. La chine soutient nos économies en injectant son argent excédentaire ce qui « obligatoirement » modifie les rapports interpays. Comment s’imposer face à son créditeur : bonjour les ronds de jambe, les je vous en prie et autres échine baissée. Piètre retour de manivelle entre pot de terre et pot de fer car la donne à dorénavant changée ! Comme nous ne sommes pas épargnés par la dette, mesure d’austérité, donc moins d'argent de l'état, de la région…
Pour être dans le fil de l’eau de l'actualité, la révolution du monde arabe est une véritable révolution des consciences car générale. Pensez-vous que ce soit simplement des raisons purement humanitaires, d'aide à une partie de la population civile harcelée, qui ont poussé les forces armées internationales à pilonner l'armée libyenne… Non, Bien entendu! Pour preuve, juste quelques jours après la chute définitive du pouvoir en libye, 70 grosses entreprises françaises sont allées à la chasse aux contrats… CQFD! C’est machiavélique mais c’est ainsi…
Le moment est propice pour enlever les entraves au changement sinon il y a longtemps que cela se serait déjà passé. Il y a à coup sûr une vision stratégique à long terme dans cette action militaire. JANUS ne donne pas six mois à la Syrie pour que sa population ne renverse son pouvoir dictatorial. C’est un processus inéluctable qui va conduire dans un troisième temps à une montée en puissance de la fronde de la jeunesse iranienne, suivie dans un deuxième temps par la population entière.
Vous allez voir comment le monde arabe, dans les 10-20 ans qui arrivent, va devenir le « centre du monde » politicofinancier… Orchestration ou non, je ne sais pas mais en tout cas ce ne sera en aucune manière dû au hasard !
Cette révolution du monde arable, à mon avis, est aussi une page sociétale qui se tourne. Celle qui est en train de s'ouvrir aura de forte chance d'être le nouvel Eldorado pour l'Europe. Les enjeux sont monumentaux !!! Le prochain quart de siècle va certainement voir la naissance d'un partenariat économique entre les pays autour de la Méditerranée.
Les premiers moments de la liberté en construction donne à une masse de personnes l'espoir de fuir leurs multiples peurs accumulées au fil des décennies antérieures. Cette fuite se traduit en un flux migratoire qui malheureusement durera le temps de la transition entre l'autoritarisme imposé et la démocratie choisie. Fasse que les pays occidentaux facilitent cette transition car il est fort à parier que les cinq à huit prochaines années vont être le théâtre des phases habituelles d'une révolution: la terreur, suivie par le chaos suivi par la démocratie, suivie par la reconstruction, suivie par l'expansion. C’est le parcours du combattant quasi systématique de toutes les révolutions dans leur marche, pas après pas, vers la démocratie.
La Libye a tourné la page de la dictature mais elle doit à présent ouvrir et réussir à écrire celle de la démocratie et ça ne se fera pas en un jour ni deux. Après la lybie qui était un pilier dur du monde arabe, il y a la Syrie qui se fissure et qui bientôt va tomber aussi. Deuxième pilier dur… Il est fort à parier que d'ici peu commencera à se craqueler comme je l’ai dit précédemment le plus dur des piliers, l'Iran. Et quand ces trois piliers de l’autoritarisme auront basculé, le monde arabe vivra un changement sociétal historique. La nouvelle génération, qui vit à l'heure d'internet et de la mondialisation a les yeux ouverts sur le monde avec un accès plus facile à l’information, la culture. Elle a légitimement plus envie de liberté, d’émancipation, d'expression, de respect, de travail, de justice.
Dans chacun de ces pays, cette génération sait que le développement économique ne pourra se faire qu'en présence d'une démocratie et d'une justice sociale susceptibles de rassurer et d'attirer les capitaux, investisseurs et savoir-faire des autres pays du monde
La génération actuelle de ces pays au sud de la Méditerranée a tout a gagner de tourner le dos au pouvoir absolu et à prôner la dissociation entre l’état et le religieux. Il y a énormément à construire et à acheter. Si une démocratie stable s'instaure, le monde arabe deviendra de fait un Eldorado économique et touristique d'ici dix à quinze ans… JANUS pense réellement que le prochain quart de siècle verra la création d'une communauté économique du monde arabe, à l'image de la communauté économique européenne.
Pourquoi parler de cette époque nouvelle qui s’ouvre devant nous ? Parce que la France ne peut plus faire face dans la production de masse. Il faudra beaucoup trop de temps et de bouleversements justice sociale et autres avant que le coût de la main d’œuvre des pays émergeants ne s’équilibre avec celui de la France.
Donc, d’ici là, nous devons développer ce qui n’est pas monétisées, ce qui n'est pas délocalisable. Il nous faut mettre en valeur le cadre naturel et notre patrimoine culturel et historique. Il nous faut retrouver le goût des produits du territoire, du naturel et de l’artisanal plutôt que de
L’industriel, la sélection du produit durable et de qualité plutôt que du consommable, des plaisirs que la nature dans un pays comme la France offre encore de façon gratuite.
Ceci pour dire que Cogolin et l’intercommunalité du territoire des cantons de Grimaud et de Saint-Tropez doivent orienter leurs actions de développement dans cette direction de la mise en valeur de notre spécificité non délocalisable !
Le tourisme existe toujours même s’il change. Le but premier du tourisme demeure le même : découvrir un lieu, une culture, une gastronomie, des habitudes, qui sont différents.
Je pense que vous saisissez pourquoi JANUS souhaite s’appuyer sur le passé pour construire un présent moderne qui permettra de mieux affronter le futur !
Comme je l’ai dit dans
JANUS s’explique
COGOLINFORUM essaie de vous démontrer que la gestion d’une commune n’est pas que la gestion du quotidien qui est bien entendu indispensable en premier lieu.
C’est aussi et surtout planifier au long terme, un ensemble d’actions, de réalisations, axées sur une cohérence économique et culturelle permettant un renforcement de la cohésion sociale.
Ceci ne pourra se faire qu’après une concertation avec toutes les composantes de la population car il faut une adhésion si on veut une cohésion. JANUS est persuadé que la gestion d’une commune doit se faire pour la population et avec la population. Une gouvernance est là pour donner les orientations prioritaires, définir les objectifs en informant la population sur les tenants et aboutissants. Mais elle doit, en amont, être à l’écoute des habitants concernés pour choisir dans un relatif consensus les actions à mener et les projets à réaliser pour eux.
Il y a beaucoup à faire sans que cela ne coûte énormément. C’est plus de l’ordre des idées, de la volonté politique, de la stratégie, de la gestion dans le temps, de l’organisation, du personnel, que de l’investissement. Il faudra faire des choix budgétaires et les accepter si on veut que Cogolin puisse redorer son blason dans le futur.
« A toute chose malheur est bon » et la crise mondiale que nous traversons permettra de mieux comprendre et de mieux adhérer aux orientations que prendront les communes pour faciliter la vie de la population.
C’est un travail de longue haleine. Il est dommage que la gouvernance actuelle n’ait pas compris plus tôt (si tant est que…) la nécessité de penser autrement la politique communale car JANUS estime que l'on a perdu au moins le temps de deux mandatures sur les trois dernières.
LE MONDE CHANGE, RÉVEILLEZ-VOUS EN 2014 !
JANUS
page précédente
